Les résistantes - Le joli combat D'Anne Damesin

Les résistantes 

Au cœur de notre campagne sur le thème « JE FAIS UN VŒU », nous poursuivons l’histoire  
de notre bonne fée, Anne Damesin, l’artiste aux dentelles végétales.
Elle nous accompagne jusqu’au 18 avril 2021. Prenons le temps de nous pencher sur l’ensemble de son travail. 
Entre ses mains le papier est une ode à l’éphémère et au transitoire.
« Je commence toujours plusieurs papiers en même temps… pour éviter d’avoir à démarrer sur une œuvre unique » puis elle ajoute :  « Je montre profondeur et surface ». C’est exactement notre perception de ses dessins découpés et mis en volume. 
Sa peinture ? « Je peins ma poétique au monde ».

Son processus d’élaboration convoque une palette de techniques mixtes : brassages, tissages, hybridations, remix, maillages et autres métissages… maniant avec maestria encres de chine, pigments, huile et acrylique.


Quant à ses installations, harmonieux échafaudages, ils dégagent la puissante simplicité, la douceur gaie et sensuelle du bois de tilleul ou de noisetier, de cagettes, de divers matériaux utiles ou non, trouvés in situ.


En ce moment et depuis 3 ans, Anne Damesin relie aussi son travail à la ville et accole son art urbain sur les murs ou sur les trottoirs de son quartier. Par ici,  venez, on vous emmène dans le XIVe arrondissement de Paris ! Dites, quand vous êtes-vous penchée pour la dernière fois sur une minuscule fleur sauvage, seule dans un interstice au bord d’un caniveau ? Quand avez-vous pris le temps d’observer ces soi-disant mauvaises herbes ? Grâce à ses créations extérieures « pour sortir de l’atelier, être dans la vraie vie, donner accès au questionnement… » tantôt on lève le nez, tantôt on baisse la tête… « Les Résistantes » sa série artistique évolutive si bien nommée vous apostrophe sur son passage.

Voilà, l’idée vivace de l’artiste qui inscrit leur trace d’une ombre colorée au sol juste aux pieds de ces sauvageonnes. Ou parce qu’elles poussent là où on ne les attend pas, Anne D. accroche certaines de ces fleurs dissidentes à l’endroit même où elle les a d’abord cueillies.


Avec la terre meuble empruntée aux chantiers du coin, elle fabrique des moules en creux. Une fois secs, ils sont comblés de plâtre de paille pour devenir médaillons en relief. Peints, recouverts de pigment argent, suspendus en procession et aux allures d’icônes, ils guident la balade de celui ou celle qui chemine nonchalamment.



Les voisins, les passants adorent et se prêtent au jeu. « Allez voir là-bas au coin de cet escalier…Le long du muret… Vous en trouverez d’autres, … on dirait une laitue sauvage… » Elle n’a jamais été aussi proche des gens depuis ces temps étranges d’enfermement où la rue offre un espace social rare.




Résolument citadine, Anne Damesin essaie de montrer l’infime de ce qui l’entoure, non pas de démontrer. « Je ne veux que suggérer ».


En 2021, ses expos personnelles ou collectives se poursuivent, d’évènements en résidences, de musées en galeries. Bien ancrée dans son temps et dans la réalité du moment (distanciation oblige), c’est avec les réseaux sociaux, les visites virtuelles, les prises de rendez-vous, les ateliers partagés que la créatrice poursuit son beau chemin.


Du 2 au 11 avril : « L’hectare et la grenouille » groupshow à l'Espace Voltaire, 81 boulevard Voltaire, 75011 Paris.


Toute l’équipe Artist formule le vœu qu’une expo sur les frontières à la galerie parisienne des Nouveaux Collectionneurs se concrétise bien en juin prochain, et lui envoie de bonnes ondes pour la poursuite de ses participations régulières à la Nuit Blanche et aux Réalités Nouvelles.


Anne DAMESIN vit et travaille à Paris - Atelier 81 Boulevard Voltaire – XXIe.

www.annedamesin.com


Publié par Viviane VGM, Rédactrice du Magazine Artist La marque.

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