Dans le viseur du photographe Jean-Luc Petit

Quand il parle d’Artist…

D’emblée, son regard vous capte sur le vif, son récit vous captive. Au fil de la narration, les images de ses péripéties défilent. À chaque anecdote s’accroche l’instantané du moment telle une galerie de photos.

Il est le photographe attitré d’Artist ; à enchaîner les shootings avec Brigitte et François depuis de longues années : il fait partie de l’équipe dont il partage le sens du professionnalisme et l’appétence pour l’art. En toute confiance, il se sait autorisé à insuffler des pistes de compositions nouvelles.

« Pas de faux-semblants entre nous. On est dans l’échange absolu. La réussite de nos shootings tient à cela : notre penchant pour les difficultés, notre énergie complice dans le travail, cette formidable entente. La recette ? Les vertus de la fidélité ! » nous révèle-t-il.

Pour sûr, dans ces moments récurrents et de forte intensité, personne n’a froid aux yeux ! Chaque session les soude dans la même recherche d’évolution, la même volonté de se surpasser. « Il y a toujours plus d’exigence, nous montons en puissance » jubile-t-il, insatiable de contribuer à ces avancées créatives.

 

 

« Avec Artist, nous partageons les poussées d’adrénaline. Tout est calé à l’avance, tiré au cordeau. Les séances photos exigent une forte concentration. C’est souvent physique suivant la typologie des lieux, la météo, la scénographie. Le timing est serré alors que les combinaisons de silhouettes se démultiplient. Face aux impondérables, on est sous pression. » À l’entendre parler de ces journées, on sent qu’il en savoure aussi tous les aléas. Ses incontestables capacités d’adaptation matchent avec les attentes de la marque d’art à porter. 

Conscient des besoins et des enjeux d’une entreprise, il propose le bon compromis, résiste à la frustration. Jean-Luc Petit maîtrise ce moment de bascule où, entouré de toute la team du reportage, il est seul face à son modèle. Chaque déclenchement l’engage.

Qu’il s’agisse de Fred le maquilleur, de Lila la coiffeuse, de Brigitte ou de François, chacun à son poste, appliqué et attentionné, joue son rôle dans le respect et la bienveillance réciproque. Ensemble, ils se galvanisent : réactifs, agiles, inventifs.

Sportif dans l’âme et sur le terrain, Jean-Luc a trouvé sa place au cœur de cette équipe qui gagne, amatrice des défis les plus improbables. Leur dénominateur commun ? Explorer toutes les beautés du monde.

 

 

Son panorama…

La sensation de protection procurée par l’objectif en mains lui vient de cette part solitaire du métier. « Mon intuition est décuplée ; cette armure très subjective me permet tout, y compris la confrontation aux situations parfois insoutenables. »

Pour se sentir vivant, notre chasseur d’images s’attache à portraiturer les gens, sa préférence. Aller au contact, capter la rareté, sublimer l’existence…

En face-à-face, il a l’art de l’empathie et invite subtilement l’autre à ne surtout pas s'échapper. Libérer l’expression, la posture, le mouvement du corps et capturer l’émotion.

En équipe, il s’enrichit des apports humains, culturels, intellectuels. Il aime être appelé à regarder ce que d’autres voient.

Depuis mars 2020, il nous a captivés par son imagerie singulière. D’abord, il a osé et nous a laissés sur les fesses ! On a tous adoré sa série sur les « culs du confinement ». Ronds ou tatoués, ces derrières passeront à la postérité, histoire de garder le sens de l’humour et de la dérision.

Un peu plus tard suivront ses « têtes de confinement » qui se cachent sous des masques expressifs pour mieux se révéler.

Poursuivre la presse magazine reste d’actualité bien que les opportunités se soient amoindries dans ce contexte de pandémie. Néanmoins, le photojournaliste signera des clichés plus singuliers, plus personnels, empreints de différenciation : un changement de trajectoire assumé, la résolution d’un autre mode d'expression artistique. À l’appui d’un travail maîtrisé, ses futures représentations décaleront les codes, apporteront de la matière. Surtout pas d’arrêt sur image !

Jean-Luc Petit ouvre désormais son champ de vision à un autre genre photographique. Aujourd'hui, il dévoile son intérêt pour le flou, l'antre de l'impressionnisme.

 Initiée par des exercices de style, il a déjà expérimenté cette pratique en 1990 dans les dunes du Paris-Dakar ; il l’a poursuivi au hasard de ses pérégrinations urbaines ici et là. Les résultats sont étonnants même en studio. Pour exemple, les tout derniers portraits de Yan Pei Ming, célèbre peintre chinois contemporain.

Dans la Médina de Marrakech, le musée Boucharouite lui consacrait l’exclusivité d’une exposition « Safran » en 2017 renouvelée en 2018. Déjà, son impressionnisme reflétait avec succès les vibrations de ses prises talentueuses.

Il y aura une suite prometteuse. Le Maroc si inspirant pour ses lumières, ses habitants et ses trésors lui promet un projet d’envergure mêlant étoffes, couleurs, palais, visages, à afficher en grand format… (dès que possible).

« Être photographe, c’est une façon de vivre, une façon d’être. Même si je n’ai pas de boîtier, je suis en permanence en train de photographier ». 

Pour notre plus grand plaisir !

 

Ce globe-trotter vit à Chalon-sur-Saône, en Bourgogne du Sud, son port d’attache. Depuis plus de 35 ans, sur commande ou à l’inspiration, son travail est largement publié par différents titres locaux ou nationaux (Bourgogne Magazine, Figaro Magazine, Point de Vue, l’Express…), et internationaux (Orient-express mag, Médioévo, Hola, Dove…) - www.jeanlucpetit.fr -

Publié par Viviane VGM, Rédactrice du Magazine Artist La marque.

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